Règle anti-stress #1: être un leader positif - Interventif
Règle anti-stress #1: être un leader positif - Interventif

Règle anti-stress #1: être un leader positif

Vous vivez une escalade de stress et de tensions au sein de votre équipe? En tant que gestionnaire, vous trouvez que la pression est difficile à gérer et vous déversez, sans le vouloir, ce trop-plein sur le dos de vos employés? Assoyez-vous, inspirez profondément et prenez un moment pour lire nos conseils. 

Avez-vous déjà pris l’avion? Si oui, avez-vous déjà imaginé votre réaction si l’équipe de pilotage démontrait des signes apparents de stress et de nervosité? Vous auriez probablement peur de l’inévitable : un écrasement imminent de l’engin. En guise de comparaison, dans votre entreprise, c’est vous qui êtes le pilote et qui devez avoir le contrôle sur les différents aléas qui se présentent.

D’abord, pour être un leader positif quand il est question de stress, il vous faut d’abord être en mesure de contrer votre stress personnel. Dans le cas contraire, votre état d’esprit résonnera chez les membres de l’équipe et causera une montée de tension. Certains comportements sont assurément à éviter : irritabilité, saute d’humeur, désorganisation, impression de ne plus savoir où donner de la tête. Ces manifestations du stress laissent croire que vous n’avez plus de contrôle sur la situation. Et l’impact auprès de votre équipe est beaucoup plus important que vous ne le croyez. 

Ne vous en faites pas, vous n’êtes pas seul à vivre du stress au travail. En effet, 27 % des travailleurs canadiens, dans le cadre de leurs fonctions, ressentent un niveau de stress de moyen à élevé. On ne peut négliger le fait qu'il représente un facteur de risque considérable au développement de la maladie mentale. C’est pourquoi il vous faut apprendre à gérer votre stress et à adopter des habitudes de vie plus saines. 

L’intelligence émotionnelle, un facteur sous-estimé

Qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle et en quoi permet-elle d’être un meilleur gestionnaire? Plus votre intelligence émotionnelle est élevée, plus haut est votre degré de préoccupation à l’égard d’autrui et, notamment, votre capacité à faire preuve d’empathie. De ce fait, vous pensez aux sentiments des autres, vous les félicitez et vous êtes davantage à l'écoute. 

En travaillant aux côtés d’un gestionnaire empathique, vos employés et vos collègues auront plus tendance à se confier à vous quand ils vivent des situations difficiles, que ce soit sur le plan personnel ou professionnel. Et c’est justement en échangeant avec eux que vous parvenez à mieux vous comprendre. Une meilleure compréhension de son équipe signifie une plus grande connaissance de ses faiblesses, de ses forces et de son potentiel. Voilà les éléments clés d’une efficacité grandement optimisée.

Sachez que l’intelligence émotionnelle, c’est quelque chose qui se développe, mais qui demande aussi de la pratique.

Faites ce que je dis et non ce que je fais

Au-delà de la gestion de vos émotions et de celles des autres, pour être un leader anti-stress au sein de votre équipe, vos actions sont tout aussi importantes que vos paroles. Si vous criez sans cesse haut et fort à quel point l’équilibre de vie est à la tête de vos valeurs, mais que vous travaillez six jours sur sept, et ce, douze heures par jour, le message que vous véhiculez est contradictoire. 

Bref, donnez l’exemple. Soyez équilibré et apprenez à gérer votre stress. Vous verrez que vos compétences managériales s’en verront décuplées au même titre que sera haussée l’efficacité de votre équipe de travail.