Règle anti-stress #5: prôner la responsabilisation de chacun

Certes, il y a de nombreuses choses qu’une entreprise peut mettre en place pour diminuer le stress chez ses employés. Toutefois, il ne faut jamais oublier que chacun d’entre eux a un rôle à jouer et qu’il est de sa responsabilité d’utiliser les mesures mises à sa disposition pour gérer les diverses situations de son quotidien. 

Assurément que la charge de travail, le contexte en entreprise et l’incompatibilité entre personnalités au sein d’une équipe de travail peuvent engendrer du stress au quotidien. Toutefois, ce n’est pas tout le monde qui réagira de la même façon car la réponse de stress est propre à chacun.

Au-delà de toutes les activités que peut organiser une entreprise et de toutes les ressources mises à la disposition de ses employés, la responsabilisation personnelle demeure la seule et unique façon de vaincre le stress à long terme. Si les ressources dont disposent les équipes ne sont pas utilisées à bon escient, le dirigeant de l’entreprise ne peut rien faire de plus, du moins pas dans une optique de long terme. 

Ce dernier doit tracer la limite entre ce qui est ou non de son ressort. Oui, il lui est possible d’aider son employé en l’incitant à recourir au programme d’aide aux employés ou encore en allégeant son horaire de travail, mais il revient à l’employé de faire son propre bout de chemin et de passer à l’action.

Dans certaines périodes où la performance des équipes se doit d’être au rendez-vous, le dirigeant peut tout de même choisir de mettre en place des mesures d’atténuation temporaires pour que l’employé soit le plus fonctionnel possible. Bien entendu, il s’agit d’une solution temporaire. 

Comme pour un enfant qui ne sait pas nouer ses lacets, dans l’urgence, on peut opter pour une paire de souliers à velcro. Mais un jour ou l’autre, il devra apprendre à faire ses boucles seul, ne pouvant plus compter sur ses parents pour le faire à sa place. 

Bref, tout le monde vit du stress, et chacun est responsable de l’impact qu’il a sur lui-même et sur les gens qu’il côtoie. Les changements que celui-ci doit apporter à son mode de vie ou à ses relations personnelles ne relèvent en rien de l’employeur. Il y a des limites à ce qu’une organisation peut faire pour ses membres en matière de stress! Or, il revient aux dirigeants de prôner la responsabilisation de chacun.